Les actions humanitaires

Edito

 

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Parmis toute les actions mener a travers le monde, les ONG sont telle les seules bienfaitrice. Reste t’ils assez de solidarité dans ce monde pour rever d’actions humanitaire de grande empleur ?

 

L’action humanitaire est destinée principalement aux populations les plus vulnérables. Elle s’exerce au nom de la solidarité, mais s’inscrit également dans une perspective d’échange. Elle doit viser, sans aucune discrimination et avec des moyens pacifiques, à préserver la vie dans le respect de la dignité et à restaurer l’homme dans sa capacité de choix. La solidarité est une relation entre les personnes qui entraîne une assistance mutuelle, le sentiment d’un devoir moral.

Avec toutes ces nouvelles lois et mentalités qui changent, les actions humanitaires ont-elle lieu de perdurer ?

 

 

Ce blog a été rédigé et publié dans le cadre d’un examen pour l’obtention de mon Brevet de Technicien Supérieur Gestion et Protection de la Nature, le thème principal est « la Solidarité ». Etant issu d’un Bac Pro Gestion des Milieu Naturel et de la Faune j’ai souhaité développer, les actions humanitaires et ses liens avec la solidarité, car c’est un sujet qui me tient à cœur. Une problématique aussi simple que complexe emergea : En quoi les Actions Humanitaires sont-elles proportionnelles à leurs ampleurs ?

 

Ce blog abordera tout d’abord la naissance des différentes ONG. Nous développerons et éclaicirons ensuite son fonctionnement et son ampleur dans le monde ainsi que les liens qui l’uni avec la solidarité. Enfin, nous parlerons de son rayonnement d’action à l’international ainsi que ses moyens d’action.

 

J’espère que ce blog sera pour vous ludique, captivant et plaisant à regarder.

 

                                                                  Benjamin SOPENA, Créateur du blog.

 

 

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25 avril 2019

L’humanitaire au risque de la résilience

L’humanitaire au risque de la résilience

 

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Le système humanitaire est parcouru de modes et de mots-éponges. Le terme incontournable des années 2010 sera sans doute celui de « résilience », entendue d’abord comme capacité à rebondir après une catastrophe, mais aussi désormais à s’y préparer et, parfois, à l’éviter. Venue de domaines aussi différents que l’écologie ou la psychologie, elle a été impulsée au cœur du système par les bailleurs américains et anglais, et est reprise désormais pas tous.

Il faut, ces dernières années, « faire de la résilience », embaucher des resilience program managers, penser des « plans d’action à 100 jours », promouvoir la résilience des villes, comme celle des communautés rurales affectées par une sécheresse ou un conflit, celle des femmes, celle des enfants-soldats, etc.

L’Union européenne en a ainsi fait, avec l’initiative AGIR, le cœur de son intervention contre l’insécurité alimentaire au Sahel. Il faut dire que cette notion a de nombreux atouts, mais qui constituent autant de défis pour le système humanitaire, défis dont les acteurs de ce système ne semblent pas toujours réaliser la portée.

L’acceptation de la complexité

Deuxième atout, deuxième défi : l’acceptation de la complexité. La résilience appelle à une compréhension du fonctionnement de systèmes socio-écologiques complexes. Or, c’est plutôt la recherche de la simplicité qui demeure privilégiée par les organisations humanitaires, avec la promotion d’approches en « kits », duplicables d’un contexte à l’autre. Des approches qui ne nécessitent pas de connaissance fine des contextes d’interventions, qui privilégient au contraire des évaluations standardisées, sans recul historique (de type Household Economy Analysis), et qui permettent la rotation rapide des équipes.

Par ailleurs, de par cette nature systémique, la résilience appelle une action dite intégrée, c’est-à-dire jouant sur plusieurs leviers à la fois, et coordonnant les différents acteurs de l’aide sur une même zone. Or, le système humanitaire demeure généralement cloisonné, fonctionnant sur la base de ce que l’on appelle les Clusters (par spécialisation sectorielle). Et il est encore parfois davantage mû par des logiques concurrentielles que par un souci de coordination et de complémentarité.

  

Il existe certes des tentatives intéressantes d’actions intégrées – telles les caisses de résilience de la FAO, combinant techniques agricoles, accès au crédit et actions sociales. Mais celles-ci ne sont souvent que la remise au goût du jour de vieilles préconisations. Souvenons-nous du développement rural intégré des années 1980…

Enfin, adopter une démarche systémique appelle à considérer l’ensemble des chocs qui frappent ou menacent une communauté. Or, beaucoup d’approches se limitent aux chocs dits « naturels » (terme qui en soi peut faire débat), peinant à intégrer l’ensemble de l’adversité qui constitue l’âpre quotidien des populations pauvres, donc vulnérables.

Une rigidité du système

Au final, on voit bien toute la difficulté d’intégrer réellement la résilience dans l’action humanitaire, et d’éviter d’en faire autre chose qu’un slogan mobilisateur, un alibi pour le désengagement, ou une nouvelle injonction.

Si de nombreux programmes pro-résilience ont certes été initiés durant ces années 2010 (par exemple, BRACED), il demeure toujours difficile de se coordonner, d’allonger les horizons des financements et de l’action, de limiter les lourdeurs bureaucratiques, voire de lutter contre les logiques de rente associées à l’urgence, ou contre la tentation de « faire du neuf avec du vieux ».

La question se pose donc ainsi : n’attend-on pas trop de la résilience, dans un système humanitaire qui peine à changer radicalement son mode de fonctionnement, et qui parvient finalement à en neutraliser le potentiel perturbateur ?

Une histoire de résilience, là encore…

 

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La sécurité humanitaire à l’ère de la gestion des risques

La sécurité humanitaire à l’ère de la gestion des risques

 

En 2013, la section française de Médecins Sans Frontières (MSF) créait un poste de « référent sécurité » chargé de développer des guides, des procédures, une base de données et des formations à la gestion de la sécurité. Elle rejoignait ainsi le reste du mouvement MSF, qui, à l’instar des grandes organisations humanitaires et des entreprises, s’était déjà doté d’unités ou de départements « sûreté et sécurité » dédiés à la prévention et à la gestion des risques.

Encouragé par les bailleurs de fonds occidentaux, le développement d’un champ d’expertise sur la sécurité au sein des ONG et des agences de l’ONU a été entamé dès le milieu des années 1901Voir Claude Bruderlein et Pierre Gassmann, « Managing security risks in hazardous missions: the challenges of securing United Nations access to vulnerable groups », Harvard Human Rights Journal, vol. XIX (Spring), 2006, p. 63-93.. Il s’est traduit par la création, au siège et sur le terrain, de postes de « conseillers en sécurité » et de « directeurs de la gestion des risques », principalement tenus, à l’origine, par d’anciens militaires ou policiers.. Ces experts ont progressivement constitué des plateformes de coordination régionaleTels l’Afghanistan NGO Safety Office (Anso, Bureau de sécurité des ONG en Afghanistan), créé en 2002 ; le NGO Coordination Committee in Iraq (NCCI, Comité de coordination de l’action des ONG en Irak), formé en 2003 ; le NGO Safety Project (NSP, Programme pour la sécurité des ONG) en Somalie, mis en place en 2004 ; le Gaza NGO Safety Office (Ganso, Bureau de sécurité des ONG à Gaza), créé en 2007 ; etc. et des réseaux professionnels Comme l’International NGO Safety and Security Association (INSSA) aux États-U nis, www.ingossa.org ; ou le European Interagency Security Forum en Europe, www.eisf.eu, impliqués dans le développement de normes, de bases de données, de manuels et de formations, sous forme de stages ou de modules d’autoformation destinés à tous les travailleurs humanitaires Tels les Minimum Operating Security Standards définis par InterAction, la base de données Aid Worker Security Database (AWSD), le guide de bonnes pratiques « Operational security management in violent environments » publié par l’Overseas Development Institute (ODI), le « Security Management Training Course » développé par InterAction et RedR avec le soutien d’USAID/OFDA (Bureau d’assistance aux catastrophes à l’étranger au sein de l’Agence des États-Unis pour le développement international).. Proposant des services de conseil, de formation et parfois de protection, des sociétés commerciales et des ONG spécialisées se sont lancées sur le marché en pleine expansion de la sécurité humanitaire Comme RedR, spécialisé dans les formations, ou l’International NGO Safety Organisation (Inso) entièrement vouée à l’analyse et au conseil en sécurité, www.ngosafety.org. Des compagnies de sécurité privées employant des vétérans des forces de police, de l’armée ou des services de renseignement (comme Control Risk Group en Grande-Bretagne ou Amarante en France) comptent désormais de nombreuses organisations humanitaires parmi leurs clients, dont MSF. Ainsi, en l’espace de vingt ans, les dangers inhérents au déploiement d’opérations de secours dans les conflits et les catastrophes naturelles ont progressivement été traités comme des risques susceptibles d’être maîtrisés grâce aux méthodes développées par des spécialistes de la sécurité.

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Stratégie humanitaire de la France (2018 - 2022)

Stratégie humanitaire française

 

 

Une nouvelle stratégie française pour répondre à des besoins croissants

Face à la multiplication des crises, à leur allongement et leur caractère plus complexe, les besoins en aide humanitaire n’ont cessé de s’accroître dans le monde. Afin de se donner les moyens d’y répondre, la France souhaite marquer une nouvelle étape dans son engagement en faveur de l’action humanitaire en se dotant d’une nouvelle stratégie humanitaire pour les quatre prochaines années et en triplant sa contribution financière annuelle d’ici 2022.

L’action humanitaire : un pilier de notre politique étrangère

L’action humanitaire vise à préserver la vie et la dignité des populations de pays touchés par des crises de toute nature, en répondant à leurs besoins fondamentaux : accès à l’eau et à l’assainissement, à la nourriture, aux soins de santé, construction d’abris.

L’action humanitaire est également un pilier de notre politique étrangère, qui traduit notre solidarité à l’égard des populations touchées par les crises et contribue à la stabilité internationale.

 

Des besoins croissants

Le nombre de personnes nécessitant une assistance humanitaire a plus que doublé en cinq ans, (source : Bureau de coordination des affaires humanitaires (BCAH/OCHA) des Nations unies, on est passé de 61,7 millions de personnes en 2012 à 128,6 millions en 2017. En 2018, ce chiffre devrait atteindre 135,7 millions.

Des crises plus longues

Les crises tendent, par ailleurs, à se prolonger : les appels des Nations unies pour des financements humanitaires dans un pays ou une zone donnée ont désormais une durée moyenne de huit ans. ; 84 % des fonds humanitaires sont attribués à des crises qui durent depuis plus de trois ans, 69 % à des crises qui durent depuis plus de dix ans.

Des violations croissantes du droit international humanitaire

Le contexte actuel est celui de la multiplication des violations des règles fondamentales du droit international humanitaire (DIH). Les populations civiles et leurs biens sont attaqués, les marchés et les écoles sont ciblés en tant que tels. Les acteurs humanitaires sont pris pour cible, et les attaques à leur encontre se multiplient : elles ont triplé au cours des vingt dernières années. Les attaques contre les blessés et le personnel médical, l’obstruction de l’accès aux soins de santé et la destruction des structures médicales ont également atteint des niveaux particulièrement préoccupants. L’utilisation indiscriminée des armes explosives en zone peuplée a également des effets dramatiques pour les populations civiles. Si ces violations ne sont pas nouvelles, elles semblent désormais être utilisées plus systématiquement pour en tirer un avantage opérationnel dans le conflit.

La solidarité au cœur de l’action extérieure de la France

A travers sa stratégie humanitaire 2018-2022, la France traduit, par 15 décisions concrètes, sa volonté de rendre l’action humanitaire plus efficace. En augmentant notablement les moyens (d’ici 2022, triplement des contributions par rapport à 2017 pour atteindre 500 millions d’euros par an), elle œuvre davantage à la solidarité et la stabilité internationale.

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L'aide humanitaire est-elle vraiment efficace ?

L'aide humanitaire est-elle vraiment efficace ?

 

Cette article parle de la non efficacité des actions humanitaire dans le monde il est tourné sous forme de chiffres et en dessin animé aux grandes questions de notre temps.

Le mouvement humanitaire international, a pris son essor à la fin des années 1960 au Biafra. Des ONG ont organisé pendant un an un gigantesque pont aérien destiné à nourrir les populations affamées. Cette opération, a permis au mouvement humanitaire d'asseoir une certaine légitimité. 

L'opération au Biafra a été largement critiquée : Le Biafra a fait secession du Nigéria sous l'impulsion du général Ojukwu en 1967. Celui-ci n'avait 40 000 hommes a sa disposition face à une armée Nigériane forte de 180 000 hommes. La guerre civile a pourtant duré pendant un an et demi. Selon plusieurs observateurs dont la journaliste Linda Polman, le général Ojukwu a tenu car il a mis en place un système de racket des ONG. Plusieurs d'entre elles ont ainsi dû payer des droits de passages. Ojukwu a exigé de certaines autres qu'un espace soit réservé dans les avions de transport pour les armes destinées à ses troupes. 

En 1968, il y avait 180 ONG accréditées auprès des Nations Unies. En 1992, on en comptait 724. On entend par "ONG accréditées" les ONG ayant ce qu'on appelle le "statut consultatif auprès du département économique et social des Nations Unies". Aujourd'hui, il y en a 3735.

Ainsi, au Soudan, à la fin des années 1990, des ONG ont mis en place un programme de rachat d'esclaves. Le but était d'abolir l'esclavage au Soudan. Mais l'opération aurait surtout incité les marchands d'esclaves à en kidnapper encore plus. 

De la même façon, dans les années 1980 et 1990, plusieurs chefs de guerre africains ont provoqué volontairement des famines destinées à attirer les ONG.

Par exemple, l'afflux de riz en Indonésie à la suite du Tsunami a fortement perturbé les producteurs de riz locaux, maintenant le pays dans une situation de dépendance alimentaire vis à vis de l'extérieur.

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L'avenir de l'aide humanitaire

L'avenir de l'aide humanitaire

 

L’action humanitaire a constamment évolué, que ce soit dans sa nature ou dans l’identité de ses acteurs. La légitimité et l’efficacité de ce secteur humanitaire formel tendent à se déliter.

Dans le passé, de nouveaux acteurs humanitaires sont apparus ou des approches programmatiques se sont transformées quand le secteur humanitaire était en crise, incapable de répondre aux besoins de façon adéquate – au lendemain des deux Guerres mondiales, par exemple, et plus récemment, pendant la guerre du Biafra, et suite au génocide du Rwanda.

Comme la crise en Syrie le prouve, le secteur humanitaire formel se trouve une fois de plus en période de crise. Les besoins humanitaires se sont accrus, le nombre de personnes déplacées dans le monde est plus élevé que jamais, les effets du changement climatique se ressentent de plus en plus, et les conflits sont endémiques dans plusieurs régions du monde.

C’est à la fois un défi et une opportunité pour les responsables humanitaires de créer un écosystème humanitaire plus inclusif et plus efficace, qui reflète mieux ceux qui en font partie et ceux qu’il sert. Les Objectifs de Développement Durable (ODD) fournissent un cadre à long terme de 17 objectifs «pour éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité» .

Les ODD incitent à agir et l’écosystème humanitaire peut y contribuer. Toutefois, y parvenir efficacement nécessite un changement dans le fonctionnement de l’écosystème humanitaire. Fondamentalement, il faut dépasser la frontière entre développement et action humanitaire, qui crée une séparation superficielle du travail et des approches, qui sape la capacité de l’écosystème humanitaire à faire face systématiquement aux vulnérabilités, à gérer les risques et à construire la résilience. Comment être plus efficace et percutant sur le long terme ? La question doit être prise en considération par tous les acteurs de l’écosystème humanitaire s’ils veulent mettre à profit leurs ressources et leur expertise pour contribuer à atteindre la vision des ODD.

Les acteurs principaux du secteur humanitaire formel se sont engagés à changer leur manière de travailler. Nombre de ces engagements sont inclus dans la Grande Négociation («The Grand Bargain»), comme le Programme d’action pour l’humanité, signé au Sommet mondial sur l’action humanitaire en 20165, et dans l’initiative «Nouvelle façon de travailler».

Cependant, un changement est nécessaire, fondamental, et non progressif, si un transfert de pouvoir doit avoir lieu, si la coopération doit devenir la norme, et si le succès de la mission d’un acteur humanitaire doit être dissocié de sa croissance en tant qu’institution.

 

Portée du projet

Ce rapport a pour objectif d’explorer les moteurs du changement dans l’environnement mondial dans lequel fonctionne l’écosystème humanitaire, les causes des besoins humanitaires et l’évolution potentielle des dynamiques de l’écosystème humanitaire à l’horizon 2030.

Ces perspectives ont été établies de manière à correspondre à la chronologie définie pour la mise en œuvre des ODD, afin de souligner le rôle important de l’écosystème humanitaire dans la contribution aux 17 objectifs convenus.

Objectifs généraux

• Ce rapport s’efforce de fournir une analyse exhaustive et rigoureuse des évolutions potentielles de l’écosystème humanitaire et de l’environnement mondial dans lequel il opère à l’horizon 2030

• Il a été conçu comme un document de réflexion pour stimuler la discussion sur le rôle des ONGI dans un écosystème humanitaire plus inclusif

• Il a été établi pour aider les ONGI à élaborer une stratégie qui pourrait répondre aux objectifs poursuivis à long terme

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L’action humanitaire est-elle un engagement ?

L’action humanitaire est-elle un engagement?

 

L’exigence de soulagement de la détresse humaine, inscrite au fronton de la modernité occidentale, est-elle un programme politique? La fonction de révélateur ou d’amplificateur de souffrances muettes et de malheurs dissimulés, rôle revendiqué par les organisations humanitaires, est-elle en soi une prise de position? La morale en actes que donnent à voir les volontaires de l’humanitaire, affairés à rendre corps et voix à ceux qui ont tout perdu, est-elle l’embryon d’une nouvelle éthique politique? À ces questions, que pose l’extraordinaire développement de cette forme d’action au cours des quinze dernières années, une réponse positive a été hâtivement donnée. La “morale de l’urgence”, disait-on en substance, permettait de réinventer une “politique du malheur minimum” en deçà des inhumaines logiques de puissance, à l’écart des mensonges et vicissitudes des idéologies. Refusant le partage qu’opéraient ces dernières entre bonnes et mauvaises victimes, joignant au geste de soulagement la parole de dénonciation ou le cri d’alarme, cette morale minimum se présentait comme un néoréalisme éthique, une nouvelle méthode en politique.

Une nouvelle citoyenneté?

C’est l’avènement de l’ère audiovisuelle dans les années 70, tout autant que la crise du politique ouverte à cette même époque par le déclin du mouvement ouvrier, qui sortirent peu à peu l’action humanitaire de la coulisse où elle avait été jusqu’alors maintenue, pour la placer à l’avant-scène sociale. Le politique ne semblant plus à même de fournir de réponses au besoin d’utilité sociale dans une société d’où le sens désertait, le scepticisme qui marquait cette forme d’action laissait place à une foi grandissante, le dédain se retournait en éloge. Au “tout politique” de la période de l’après-guerre se substituait le “tout moral”, l’humanitaire faisait son entrée dans les forums internationaux, s’installait sous les lambris ministériels, pénétrant jusque dans les casernes.

Si la chute du communisme a permis l’apparition d’un nouvel interventionnisme à visage humanitaire, allant jusqu’à la création de contingents militaro-humanitaires, le développement des organisations privées d’entraide lui est bien antérieur. Les centaines de milliers d’ONG qui existent aujourd’hui sont nées pour la plupart au cours des années 70 et 80, période où l’on observe une prodigieuse accélération : près de trois cent mille “charities” sont recensées en Angleterre, qui représentent près de 5% du PNB britannique. En France, le secteur associatif humanitaire est plus dispersé encore, mais marqué, comme dans les autres pays européens, par la prédominance d’une dizaine de “poids lourds” représentant les trois quarts du volume global des moyens et de l’action. Et le même phénomène se retrouve dans l’ensemble de l’Europe, suivant d’une dizaine d’années les États-Unis où l’essor a commencé dans les années 60. Les pays industrialisés n’ont d’ailleurs pas l’exclusivité dans ce domaine : dix mille ONG locales sont enregistrées au Bengla Desh, plus de vingt mille aux Philippines, près de cent mille au Brésil, et l’on estime que 30% du développement du capital au Kénya proviennent d’organisations villageoises du même type. Qu’une partie de ces associations ne soit qu’une simple extension des pouvoirs publics, que certaines d’entre elles n’aient d’autre rôle que celui de réceptacle destiné à collecter les fonds internationaux d’aide au développement, que d’autres encore ne soient que de simples éléments de décor, bien loin de l’objet social affiché, ne change rien au fond. Ce que montre ce foisonnement mondial, c’est l’apparition, non programmée et sur fond de crise de l’État- Providence, de nouveaux acteurs-médiateurs de l’intérêt général, dont les plus visibles se nomment Amnesty International, Greenpeace ou Médecins Sans Frontières. Aussi diverses et contradictoires que les appareils traditionnels -politiques et religieux- dont elles reprennent certains attributs, ces organisations se perçoivent volontiers, et non sans arguments, comme le creuset d’une nouvelle citoyenneté.

L’exception française

Si la France de Napoléon III a joué un rôle éminent dans les conférences diplomatiques qui donnèrent naissance au Droit humanitaire dont la Croix-Rouge est le mandataire international, son “pedigree” humanitaire international est en revanche très court. Contrairement aux autres démocraties fondatrices, elle n'a vu se développer un mouvement humanitaire autonome que dans ce dernier quart de siècle. Sans doute faut-il voir dans ce “retard” apparent le résultat d’un partage ancien -et conflictuel- du territoire de l’assistance entre l’Église catholique et l’État, permettant à la société civile de s'acquitter de ce devoir par le truchement des ces institutions centralisatrices.

La Constitution de 1793 affirme que “ les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d’exister à ceux qui sont hors d’état de travailler ”. Les Lumières, qui ont laïcisé la charité sous les auspices de la bienfaisance et de la fraternité, ont ainsi énoncé le principe de l’État- Providence qui devait apparaître et se développer au cours du siècle suivant. Et lorsque le mot humanitaire apparaît au début du XIXème siècle en France, c’est pour désigner, non une action, mais une disposition intellectuelle inspirée par le socialisme philanthropique : l’humanitaire est alors celui qui professe sa bienveillance envers l’humanité prise comme un tout, sa confiance dans les capacités de celle-ci à s’améliorer. L’action elle-même continuera, jusqu’à la décolonisation, d’être prise en charge pour l’essentiel par l’État et l’Église. Sœurs de la charité puis assistantes sociales dans une première période, missionnaires et médecins militaires ensuite, ont donc concentré entre leurs mains, en France et dans l’empire colonial, une action plus largement répartie au sein de la société dans les autres pays considérés.

Quand la solution devient un problème

La période de “basses eaux” idéologiques dans laquelle sont entrées les sociétés industrielles a ouvert cet espace dans lequel s’est déployé l’humanitaire. Avec l’échec des deux idéologies universalistes et modernisatrices, faillite totale pour le communisme, échec partiel pour le libéralisme, le visible et l’immédiat pouvaient désormais tenir lieu de projet, l’urgence devenant une catégorie du politique. Puisque le politique se montrait impuissant à faire rêver, il lui fallait du moins séduire. C’est dans ce contexte que l’humanitaire, forme privilégiée d’action dans l’urgence, a fourni une réponse de choix à la nécessité de combler un vide créé par la désertion du sens, autre nom de la mort de l’utopie. Porté par la télévision, média de l’instant et de l’émotion, il apporte une réponse visible à un problème visible, ce que la politique ne sait pas faire, et s’impose alors comme lien avec le monde. C’est à ce moment précis que la “ solution “ humanitaire devient un problème : détachées par un discours purement sentimental de toute cause identifiable, la misère et la souffrance se trouvent alors ramenées à des enjeux de secourisme.

Les victimes et elles seules

Rien de surprenant à cela, en fait, car tout au long de la guerre en Bosnie et jusqu’à l’opération “Deliberate Force” de l’Otan en juillet 1995, la diplomatie de l’ambulance avait déjà été mise au service d’un formidable mensonge politique. Puisqu’il s’agissait de laisser la voie ouverte à la politique d’hégémonie serbe, sans le dire et sans trahir les promesses lancées dans l’euphorie abêtissante de la guerre du golfe et du Nouvel Ordre Mondial, il fallait mimer une intervention, et démontrer ainsi que le monde avait bel et bien changé. Et pour cela, dès le début de la guerre, l’humanitaire a servi tout à la fois de stratégie de communication et de mode d’action en fournissant quotidiennement de pleines rations télévisuelles de signes roboratifs : dans cette nuit ethnique qui, disait-on, s’était abattue sur l’ex-Yougoslavie, les secours internationaux apportaient une faible mais précieuse lueur. Casques bleus et volontaires ne démontraient-ils pas chaque jour sur nos écrans le même acharnement à préserver la vie que les milices de tout poil à la détruire? D’agresseurs et d’agressés, de justice et de légitime défense, il ne pouvait être question. Dans la pure tradition humanitaire, seules comptaient les victimes, quel que soit leur camp, au nom desquelles un embargo frappant indistinctement toutes les “parties au conflit” avait été décidé.

Les Bosniaques devaient non seulement accepter l’humiliation d’être nourris par ceux qui leur avaient lié les mains dans le dos, mais il leur fallait de plus se montrer dociles et reconnaissants, comme le leur rappelaient régulièrement les représentants civils et militaires des Nations unies. Présenté comme un abord original du politique auquel il était supposé frayer la voie, le traitement humanitaire de la guerre en ex-Yougoslavie a principalement contribué à occulter la responsabilité de l’Europe devant un fascisme conquérant à l’œuvre sur son sol. La rhétorique victimaire a tenu lieu de révolte, la déploration s’y est présentée comme une détermination et la performance logistique comme courage politique. Du massacre de Vukovar au carnage de Srebrenica, l’aide, ou plutôt l’activisme humanitaire a servi de technique de faire-croire, transformant les renoncements, les mensonges et les faux-semblants en autant de victoires sur l’arbitraire et la violence. Loin de tracer les contours d’un monde plus juste, au Rwanda comme en Bosnie, l’humanitaire -ou ce qui en tenait lieu sous forme d’une terrible parodie- a surtout permis de rendre présentable la loi du plus fort.

Le XIXème siècle européen, ivre de ses conquêtes scientifiques et techniques, avait peu à peu “dénaturé” les catastrophes : quelle qu’ait été la cruauté des guerres et des massacres, les plus grands désastres qui s’étaient jusqu’alors abattus sur l’Europe, ceux qui avaient entraîné un recul significatif de la population, avaient été principalement causés par la nature -épidémies, sécheresses, inondations. Une nature dont le siècle de la raison triomphante pensait pouvoir corriger les caprices dévastateurs, à une période où les menaces qu’elle faisait peser sur la vie quotidienne commençaient à décliner. C’est notamment de ce sentiment de puissance qu’est issu le mouvement humanitaire moderne inauguré par la création de la Croix-Rouge, et de la conviction que les passions meurtrières des hommes pouvaient être bridées par la civilisation, à défaut d’être éliminées.

Les insurgés du malheur

L’un des paradoxes nés du succès de l’humanitaire en cette fin de XXème siècle réside dans ce processus de “renaturalisation” des malheurs : le discours humanitaire, qui pointe par définition vers la souffrance -c’est à la fois sa force et sa limite- met toutes les détresses à équivalence de signification : famines, exclusion, purification ethnique, épidémies, inondations, pogroms, séismes sont ainsi renvoyés dans la catégorie métaphysique des “malheurs des temps” sous le nom générique de “crise humanitaire”. Une formule apparue récemment et reprise par tous les protagonistes, organisations humanitaires, presse, Nations unies, gouvernements, pour désigner l’affairement des professionnels de la réparation sur les lieux du bouleversement, quelle qu’en soit la nature.

“Avec les ONG se dessine un devoir de la citoyenneté internationale de toujours faire valoir aux yeux et aux oreilles des gouvernements les malheurs des hommes… Le malheur des hommes ne doit jamais être un reste muet de la politique. Il fonde un droit absolu à se lever et à s’adresser à ceux qui détiennent le pouvoir. C’est le chemin que tracent les ONG.” Formulant ce programme que tout organisme humanitaire devrait pouvoir s’approprier, Foucault imaginait-il ce qu’allait devenir ce discours du malheur?

Plus jamais ça?

La dépendance dans laquelle le régime éthiopien se trouvait par rapport à l'aide internationale, la force du mouvement humanitaire omniprésent sur le terrain et dans les médias, donnaient aux ONG un formidable pouvoir de résistance. Elles ne l'utilisèrent pas, à de rares exceptions près, soucieuses de préserver leur "neutralité" et de ne pas hypothéquer leur action. À peu de choses près ce que disait la Croix-Rouge Internationale, en d'autres temps, au sujet du "problème juif".

Comme en Bosnie et au Rwanda, cette sanglante imposture, réalisée avec le concours actif des Nations unies, repose à nouveaux frais la question des limites d'un discours et d'une pratique dans lesquels l'urgence des plaies à panser l'emporte sur la considération des causes à traiter. Cela ne signifie pas que l'Europe, ou plus généralement les grandes puissances, puissent être tenues pour directement coupables de la guerre en Ex-Yougoslavie, du génocide au Rwanda ou de la famine en Éthiopie, et donc sommées d'apporter la solution au problème qu'elles auraient elles-mêmes créé. Cela signifie moins encore qu'il faille révoquer, au nom d'une promesse de justice à venir, le devoir d'assistance immédiate à personne en danger.

Ce qui est en cause, ce sont l'illusion d'une "protopolitique" humanitaire, l'attente d'une germination de la responsabilité politique sur le terreau de l'aide humanitaire, les pieuses incantations sur l'air de "plus jamais ça!". Ce qui est en cause, autrement dit, c'est la novlangue sentimentale, répertoire de clichés euphorisants et d'indignations convenues -on est "contre" la faim, "contre" le Sida, "contre" l'exclusion et la misère, "contre" la mort des innocents… En déplaçant ainsi le politique du terrain de la délibération et de la responsabilité à celui de la déploration et de l'apitoiement, en drapant les cynismes de pouvoirs dans des indignations convenues, c'est l'action humanitaire, alors simple technique de relations publiques et de promotion, que l'on vide de son sens. Et c'est l'exigence même de justice que l'on dissout dans une rhétorique de la bonté en la réduisant effectivement à une morale de l'ambulance.

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Les associations dans l'action humanitaire

 

 

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CFED France a pour but de soutenir les actions de l’association C.F.E.D sur le terrain en Afrique pour une bonne cause en vue d’un développement durable.  

       

    Pour y arriver CFED France compte procéder par :  

       

    un appui Technique : envoi des volontaires expatriés en Afrique  

    Un appui matériel  

    Un appui financier  

       

    Pour y arriver, CFED France s’est donnée des objectifs :  

       

    -  Réduire la pauvreté et la famine  

    -  Favoriser l'éducation et la formation professionnelle des jeunes  

    -  Apporter un appui à l'initiative privée des jeunes  

    -  Lutter contre la déscolarisation et l'exploitation abusive des enfants  

    -  Lutter pour la réhabilitation et la réinsertion sociale des jeunes  

    -  Contribuer à l'éducation de base en milieu rural  

    -  Oeuvrer pour la mise en place de structure scolaire en milieu rural  

    -  Lutter contre les IST/VIH/SIDA, le paludisme, tabagisme, a tuberculose…  

-  Favoriser l'amélioration des conditions sanitaires des populations rurales.  

    -  Promouvoir la protection de l'environnement  

    -  Revaloriser la culture de notre pays qui est en perdition  

    -  Promouvoir la scolarisation de la jeune fille en  milieu rural  

    -  Lutter contre l'analphabétisme  

    -  Promouvoir la  santé  maternelle et infantile  

    -  Lutter  contre l'exode rural des jeunes  

Permettre  aux  populations d'avoir accès  aux soins de santé primaires

                          Association Humanitaire C.F.E.D (Centre de Formation des Enfants Démunis)   

                         

               Association Humanitaire C.F.E.D (Centre de Formation des Enfants Démunis)                              

                           

 L'association humanitaire C.F.E.D France a été mise en place pour soutenir les actions de C.F.E.D – TOGO en Afrique par l’envoi des volontaires expatriés pour des chantiers humanitaires à court terme et étudiants à la quête d’un stage d’études ou mission à titre personnel à moyen et à long terme ou toute personne qui aurait envi de faire un voyage humanitaire en Afrique pour une bonne cause aux côtés des enfants, dans un orphelinat, un centre d’accueil des démunis, centre de santé...

 

Posté par BTSGPN2018 à 11:09 - Commentaires [0] - Permalien [#]

Les différentes ONG et associations présentes dans l'humanitaire

 

 

Cette liste référence les organisations de solidarité internationale françaises.

Le nombre exact d'organisations de solidarité internationale (OSI) en France n’est pas recensé. Il est estimé à quelques milliers. L’édition 2004 du répertoire des acteurs de la solidarité internationale publié par la Commission Coopération Développement (CCD) recense (mais de manière non exhaustive) 329 structures de dimension nationale[1].

Les quatre premières OSI françaises en termes financiers (budget supérieur à 30-40 millions d’euros) sont Médecins sans frontières-France, Médecins du monde, Handicap International et Action contre la faim.

Posté par BTSGPN2018 à 11:02 - Commentaires [0] - Permalien [#]

Définition et Historique de l'action humanitaire

 

 

 

L'action humanitaire: définition

L'adjectif "humanitaire" qualifie les organisations oeuvrant pour le bien-être et le bonheur de l’humanité, l'amélioration de la condition des hommes ou le respect de l'être humain. L'humanitaire est ce qui aide les plus défavorisés au nom de la solidarité humaine.
L'adjectif humanitaire s'applique aussi aux actions que conduisent ces organisations, aux opinions ou doctrines visent au bien universel de l'humanité, ainsi qu'à ceux qui les professent. 
Exemples d'associations humanitaires :

  • La Croix Rouge
  • Médecins sans Frontières
  • A.T.D. Quart Monde (ATD : Agir Tous pour la Dignité)
  • Le Secours Populaire Français

Action humanitaire: Histoire

 

Les origines des actions solidaires

Les actions solidaires tiennent entre autres leurs origines des ordres caritatifs chrétiens du Vème siècle, où le christianisme devient alors religion d’Etat. Ces actions prétextaient l’aide aux populations les plus démunies pour expliquer l’accroissement de leurs richesses. L’Eglise devint entreprise de charité. A cette époque, les hôpitaux se trouvaient en effet étroitement liés à la religion puisqu’ils furent fondés par l’Église et gérés par des membres du clergé. Ils appartenaient au patrimoine ecclésiastique et furent donc placés sous l’autorité de l’évêque. 

Premiers terrains et premières ONG

 Dès 1812, on peut commencer à parler d’actions humanitaires d’urgence. Les Etats-Unis, cette année-là, envoyèrent des secours au Venezuela quasiment détruit par un tremblement de terre ainsi qu’en Irlande, pays frappé par la famine. Ces terrains touchés par des catastrophes naturelles laissent place à un terrain de lutte militaire avec les abominations de la guerre d’indépendance grecque (1821-1830). Un mouvement de solidarité, le philhellénisme, naît dans les salons romantiques et envoie des fonds et des vêtements aux insurgés grecs qui luttent contre l’occupant ottoman.

Mais c’est entre 1854 et 1855 que la première ONG voit le jour. Florence Nightingale, riche britannique et infirmière d’une certaine renommée, met sur pied des équipes médicales qui interviendront lors de la guerre de Crimée (1853-1856) puis aux Etats-Unis lors de la guerre de Sécession (1861-1865) ainsi qu’en France, lors de la guerre de 1870.

Quelques années plus tard, Henri Dunant, humaniste et homme d’affaires suisse affligé par les horreurs apportés par la bataille de Solferino du 24 juin 1859, crée une organisation caritative privée symbolisée par une croix rouge qui prendra plus tard l’appellation que nous lui connaissons actuellement.

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